samedi, décembre 30, 2006

Quel beau cadeau de Noël...


Réciter les offices des laudes, tierce / sexte / none / vêpres en latin / français pour chaque jour : c’est à nouveau possible sur le site de la Schola Saint Maur... (lire la suite...)

Les Anges de Raphaël...

... sont un détail de la partie inférieure d'une peinture de Raphaël représentant la Madone de Saint Sixte, éxécutée vers 1513. On appelle aussi ces anges, "les angelots rêveurs" !

vendredi, décembre 29, 2006

Le blog de la semaine...

... est celui de Bénédictus, oblat de Saint Benoît, lié à l'abbaye de Fontgombault. Ce blog est très dense par son nombre de posts, du contenu, des thèmes et des commentaires de son auteur. Nous souhaitons à son auteur en ce temps de Noël, la joie des anges dans le ciel, l'admiration enthousiaste des bergers, la bienveillance de Saint Joseph, la contemplation de Notre Mère Marie et l'Amour de Jésus-Christ... puer natus est !

Aider une enfant dans le besoin...

Dans ce temps de Noël, et juste après avoir fêté les Saints Innocents, voici un message des "Knights of Columbus" ou Chevaliers de Colomb : "Help a child in need"...


Chansons de Noël

Trouvé via le blog de "Cor ad Cor loquitur", la chanson "Douce Nuit, Sainte Nuit" chantée par Enya en Gaëlic :



Et celle-ci, "O little Town of Bethlehem" chantée par Sarah McLachlan :

jeudi, décembre 28, 2006

Mort de certains blogs


Parmi mes blogs référencés, vous avez pu vous apercevoir qu'il en existe beaucoup qui ne sont plus à jour ou bien qui n'existent plus tout simplement, alors il est temps de faire le ménage :

  • "Par Lui, avec Lui et en Lui", très bon blog de l'abbé Benoit, qui a émigré vers ce Blog "Adventus" en tant que contributeur.
  • "Soleil d'Hiver" qui nous laisse un simple Adieu...
  • Le blog de l'abbé Richard Depairon, qui nous laisse un faux lien vers son soi-disant nouveau site !
  • Et le blog d'une italienne fan de Benoit XVI, qui a même supprimé son blog qui parlait (car il avait un accent) si bien de Benoit XVI
Il y aussi quelques blogs anglo-saxon que je ne lis plus et qui sont peu mis à jour :

Fête des Saints Innocents...


... fleurs des martyrs !

Voici deux extraits, relatant des écrits de saints à propos des saints innocents :

- celui de l'abbé Jaud, dans son livre "Vie des saints pour tous les jours de l'année"

- celui de Sainte Catherine de Sienne dans sa lettre (n°98) aux religieux de Cervaia, à propos des trois sortes de baptême qui nous sont donnés par Jésus-Christ :

"Vous savez qu'il sortit du sang et de l'eau; l'eau était pour le saint baptême que reçoivent les chrétiens, et qui donne la vie et la forme de la grâce. L’éternelle Bonté, par les mérites du sang de l'Agneau, a pourvu aussi aux besoins de notre ignorance et de notre misère. Et pour ceux qui ne peuvent recevoir le baptême de l'eau, il y a le baptême du sang et du feu, parce que leur sang répandu pour Dieu devient un baptême, comme il l'a été pour les saints Innocents. Cette efficacité vient du sang du Fils de Dieu; le sang des martyrs n'a de valeur que par son sang. Mais nous, pauvres misérables chrétiens, qui avons reçu la grâce, pourquoi notre coeur si froid et si plein d'amour-propre ne s'applique-t-il pas à contempler ce feu d'ineffable amour et cette Providence infinie. Par le péché nous avions perdu la grâce et la pureté reçue dans le saint baptême, dont l'excellence est si grande qu'on ne peut le recevoir qu'une fois; et Dieu a établi un baptême de sang et de feu que nous pouvons recevoir sans cesse."



mardi, décembre 26, 2006

Le petit Ange de Noël

Il était une fois un petit ange plein de cœur mais terriblement fantaisiste. Un beau jour il avait enfoncé son auréole sur sa tête, avait retroussé sa longue robe de paradis et profitant d’une distraction de Saint Pierre, il était parti à travers le grand ciel étoilé.

Il se promena ainsi quelque temps parmi les étoiles du ciel, et arriva un beau matin sur la terre. Très intéressé par cette nouveauté, il prit un joli chemin à travers la campagne et voilà qu’au coin d’un bois, il rencontra un petit garçon qui pleurait.

- « Pourquoi pleures-tu ? » lui demanda-t-il.

- « J’ai cassé la roue de ma brouette. Je ne peux pas la réparer ».

- « Si tu prenais mon auréole pour la réparer », suggéra le petit ange compatissant.

- « Je veux bien » dit l’enfant.

L’auréole fut mise en place. C’était parfait et le petit garçon repartit en chantant.

« Je vais me faire gronder par Saint Michel » pensa le petit ange en soupirant. « Tant pis ! » Et il poursuivit son chemin. Près d’un étang, il découvrit une oie sauvage qui essayait de reprendre son vol. Mais une de ses ailes était cassée et traînait lamentablement à ses côtés.

- « Comment t’es-tu cassé l’aile ? » demanda l’angelot.

- « C’est un chasseur qui a tiré sur moi et je suis tombée. Jamais je ne pourrai retourner dans mon pas. »

- « Prends donc une de mes ailes » proposa le petit ange, sans pense que lui-même ne pourrait plus retourner au paradis.

Et l’oie sauvage prit la belle aile de Paradis et s’envola en criant : »Merci, merci, merci ! »

Un peu gêné de n’avoir qu’une aile, l’angelot la cacha dans un pli de sa robe.

- « On ne voudra plus de moi dans le chœur des anges » pensa-t-il un peu anxieux.

Mais, il continua son chemin et arriva près d’un village. A la fontaine, une vieille femme emplissait une cruche d’eau.

- « Si j’avais une aile d’ange » soupirait-elle, « Si j’avais une aile d’ange, tout semblerait plus léger. »

S’approchant tout doucement par derrière, l’angelot accrocha son aile déraillée au fichu de la vieille qui se redressa soudain et partit allègrement en s’exclamant :

- « Est-ce Dieu possible ? Je retrouve ma jeunesse. »

Le petit ange pouffa de rire.

- « Voilà un bon tour ! Mais à présent je n’ai plus d’aile. Ce n’est pas grand choses un ange sans aile et sans auréole » et il devint tout triste.

Mais, à la dernière maison du village, il aperçut un gros chien qui se jetait furieusement sur trois enfants apeurés.

- « En voilà une vilaine bête ! Viens ici ! ordonna l’angelot.

Le chien n’osa pas désobéir à un ange, même sans auréole et sans aile. Il avança, l’ai penaud. Le petit ange prit sa belle ceinture d’or et attacha le chien à un anneau de la maison. Il sourit aux enfants et partit sous leurs yeux étonnés, dans la nuit qui commençait à venir.

Tout seul à travers la campagne, dans une grande robe blanche, il erra longtemps sans savoir où aller. Il devait être minuit quand il entendit des chants et vit dans le ciel une belle lumière.

- « Des anges ! On me cherche » pensa-t-il effrayé.

- « Gloire à Dieu au plus haut des cieux », chantaient les anges.

- « Qu’est-ce qui se passe ? se demanda le petit ange aussitôt rassuré.

Et, sans savoir comment, il arriva à la crèche. Du premier coup d’œil il comprit tout et rougit de lui-même.

- « Est-ce qu’on pardonne à un ange fantaisiste qui donne son auréole, ses ailes et sa belle ceinture d’or ? » Tout honteux il se cacha parmi les bergers.

- « Je n’ai même pas un mouton » songeait-il.

Il y eut quelques chuchotements.

- « Une drôle de robe… Ce n’est pas un berger… Peut-être un ange ?… Mais non, les vrais ont une auréole des ailes et une belle ceinture d’or… Il n’a pas de cadeaux que fait-il ici ? »

Le petit ange baissa la tête, rouge de confusion. La Vierge Marie voyant son embarras, alla le prendre par la main et l’amena près de la crèche.

- « Explique-lui tout, Il te comprendra. » Et Elle lui montra l’Enfant Jésus.

- « Mon Dieu, je me suis sauvé du paradis, J’ai donné mon auréole, mes ailes et ma belle ceinture d’or, je ne suis plus digne d’être un ange. »

L’Enfant Jésus sourit au petit ange en larmes et lui posa sa main divine sur la tête et ce fut merveilleux. Une belle auréole neuve se mit à luire autour de la tête de l’angelot, des ailes lui repoussèrent dans le dos et une belle ceinture d’or retint de nouveau la robe blanche.

- « Je crois, dit la Vierge Marie, que tu seras l’ange de Noël. Et puisque tu aimes tant voyager et faire des cadeaux, une fois par an, le 25 décembre, tu pourras quitter le Paradis et aller remplir les souliers des enfants des hommes. »

Le petit ange n’en revenait pas. C’était vraiment une grande nuit.

Encore tout étourdi de tant de grâces, il fit ses adieux à l’Enfant Jésus et à sa Mère et partit dans la nuit remplir ses nouveaux devoirs.

Ce n’est qu’au petit matin qu’il rentra au Paradis pour être accueillit par les grands anges du ciel.

- « C’est tout de même bon de se retrouver chez soi » pensa le petit angelot, et il affermit sa belle auréole neuve sur sa tête, en battant un peu des ailes.


dimanche, décembre 24, 2006

Christus natus est...

Hodie Christus natus est

Aujourd'hui le Christ est né

Hodie Salvator apparuit:

Aujourd’hui le Sauveur est apparu

Hodie in terra canunt Angeli,

Aujourd'hui sur la terre chantent les Anges

Laetantur Archangeli:

Se réjouissent les Archanges,

Hodie exsultant justi, dicentes:

Aujourd'hui les justes dans l'allégresse répètent :

Gloria in excelsis Deo, alleluja.

Gloire à Dieu au plus haut des cieux.

Antienne du Magnificat des Vêpres de Noël


Nativité (antiphonaire) - FRANCESCO DI GIORGIO MARTINI (1460) - Museo del Duomo à Chiusi

Noël, c’est la naissance de cet enfant divin à Bethléem,
qui nous apporte en ses petites mains
le secret de la paix pour l'humanité.
C'est lui le Prince de la paix !
Voici la joyeuse nouvelle qui a retenti cette nuit-là à Bethléem
et que je veux redire au monde
en ce jour béni.
Écoutons de nouveau les paroles de l'ange :
"
Voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle,
une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David.
Il est le Messie, le Seigneur
" (Lc 2, 10-11).