Je me permets de reprendre ici un post de Deo gratias sur l'homélie du pape Benoit XVI sur le Baptême, qui nous indique quelle est la véritable vocation de tout chrétien. Ainsi, je l'espère, vous comprendrez que les chrétiens n'appelle pas à la mort et à la guerre (en ces temps si troublés, je pense qu'il est important de la rappeler!) mais à la VIE:
Je rends grâce à Dieu pour l’homélie du pape sur le baptême, prononcée de manière spontanée en la solennité du Baptême du Seigneur, prouvant ainsi la véritable liberté du pape par rapport au texte, sa force d’adaptation aux évènements et sa grande capacité à recevoir l’Esprit Saint et de nous faire partager le fruit de cette inspiration divine. Je vous en livre certains passages qui ont su réjouir mon âme et me faire aimer encore un peu plus l’Eglise :
« Qu'attend-on du Baptême ?... la vie éternelle. Tel est le but du Baptême. ». La vie éternelle au sens d’un bonheur que l’on ne saurait capable de se donner ou de donner, pour toute la vie et au-delà… c’est pourquoi « nous nous tournons vers le Seigneur pour obtenir ce don de Lui. »
L’enfant baptisé pourra toujours compter sur une « compagnie d’amis », « peuple de Dieu » dans lequel il est introduit par le baptême, sur laquelle il pourra toujours compter. Par rapport à l’avenir, « nous sommes sûrs d'une chose : la famille de Dieu sera toujours présente et celui qui appartient à cette famille ne sera jamais seul, il aura toujours l'amitié sûre de Celui qui est la vie. »
« Cette compagnie avec Celui qui est réellement la vie, avec Celui qui est le Sacrement de la vie, répondra à votre attente, à votre espérance. »
Le baptême est donc « un don de la vie » qui « doit être accueilli et vécu ». Il parle ensuite d’un « don d’amitié » qui « implique un « oui » à l'ami et implique un « non » à ce qui n'est pas compatible avec cette amitié, à ce qui est incompatible avec la vie de la famille de Dieu, avec la vraie vie dans le Christ. ». Et ce « à quoi disons-nous « non » ? C’est le seul moyen de comprendre à quoi nous voulons dire « oui ».
Dire « non » à la « pompa diabuli », c'est-à-dire « « non » à une culture apparemment d'abondance de la vie, mais qui en réalité était une « anticulture » de la mort. »
Pour aujourd’hui, cela signifie « de dire « non » à … une « anticulture » qui se manifeste, par exemple, dans la drogue, dans la fuite de la réalité au profit de l'illusion, dans un bonheur faux qui s'exprime dans le mensonge, dans la tromperie, dans l'injustice, dans le mépris de l'autre, de la solidarité, de la responsabilité envers les pauvres et les personnes qui souffrent; qui s'exprime dans une sexualité qui devient un pur divertissement sans responsabilité, qui devient une « chosification » – pour ainsi dire – de l'homme, qui n'est plus considéré comme une personne, digne d'un amour personnel qui exige fidélité, mais devient une marchandise, un simple objet. »
« C'est pourquoi le « oui » chrétien…C'est notre « oui » au Christ, le « oui » au vainqueur de la mort et le « oui » à la vie dans le temps et dans l'éternité. »
« « Oui » s'articule autour de trois adhésions: « oui » au Dieu vivant, …« oui » au Christ, …« oui » à la communion de l'Eglise ». Il lie ensuite le « oui » aux « dix commandements, qui ne sont pas un ensemble d'interdits, de « non », mais qui représentent en réalité une grande vision de vie. Ils sont un
« oui » à un Dieu qui donne sens à l'existence (les trois premiers commandements);
« oui » à la famille (quatrième commandement); « oui » à la vie (cinquième commandement);
« oui » à l'amour responsable (sixième commandement);
« oui » à la solidarité, à la responsabilité sociale, à la justice (septième commandement);
« oui » à la vérité (huitième commandement);
« oui » au respect de l'autre et de ce qui lui est propre (neuvième et dixième commandements). »
« C'est un « oui » au défi de vivre vraiment la vie, en disant « non » à l'attachement de la mort qui se présente sous le masque de la vie; »
Citant quelques gestes et symboles du baptême à cet égard, il y a « le signe de la croix, qui nous est donné comme bouclier », car ce signe est un« « indicateur » pour le chemin de la vie, parce que la croix est le résumé de la vie de Jésus. », « l’eau est le symbole de la vie », « L'huile est le symbole de la force, de la santé, de la beauté », enfin « le vêtement blanc, comme expression de la culture de la beauté, de la culture de la vie. Et enfin, la flamme du cierge, comme expression de la vérité ».
Terminant par cette prière : « Rendons grâce au Seigneur pour ce don et prions pour nos enfants, pour qu'ils aient réellement la vie, la vraie vie, la vie éternelle. Amen. »
Il est évident que ce texte est magnifique par sa clarté et sa concision mais aussi par son actualité… le monde a tant besoin d’être éclairé sur sa véritable vocation : l’appel à la vie éternelle.
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