mardi, juin 13, 2006

Professio Fidei


Aujourd’hui ceux qui vont recevoir l’ordination diaconale, vont professer la foi et prêter le serment de fidélité.


Prions pour eux, afin qu’ils ne défaillent pas à cette profession de foi et à leur serment de fidélité : Damien, Julien, Hermann, Patrice, Alexandre, Sébastien, Fabrice, Sylvain, Jean-Christophe, Paulraj et Georges.

Osservatore Romano 13 mars 1989, page 3

Introduction Officielle

Les croyants appelés à exercer un office dans l’Église sont tenus de faire une profession de foi, selon la forme approuvée par le Saint Siège (voir Canon 833). En plus, l’obligation d’un serment de fidélité particulier concernant les devoirs particuliers de la charge à assumer, d’abord prescrits seulement aux évêques, a été étendue aux catégories mentionnées au Canon 833, 5-8. Il est apparu donc indispensable de préparer des textes adaptés pour les mettre à jour en ce qui concerne leur style et leur contenu et les mettre plus en phase avec les enseignements de Vatican II et des documents qui en étaient issus.

La première partie de la formule de profession de foi est en entier tirée du texte précédent en vigueur depuis 1969 et contenant le Credo de Nicène-Cosmopolite (voir AS 59 1967, p 1058). La seconde partie a été modifiée et sous divisée en trois paragraphes pour mieux distinguer le type de vérité et l’assentiment relatif requis.

La formule du serment de fidélité prononcé au moment de prendre la charge à exercer au nom de l’Église doit compléter la profession de foi. Elle est prescrite à une certaine catégorie de croyants désignés dans le Canon 833, 5-8. C’est une nouvelle composition dans laquelle certaines variantes des paragraphes quatre et cinq est à l’usage des plus grands supérieurs des institutions de vie consacrée et des sociétés de vie apostolique (voir canon 833,8)

Le texte de la nouvelle profession de foi et du serment de fidélité est en vigueur depuis le 1er Mars 1989.

La Profession de foi

(Voici la formule qui sera désormais utilisée dans les cas qui ont été prescrits par la loi pour faire la profession de foi.)

Moi,….avec une foi ferme, je crois et je professe tout collectivement et individuellement ce qui est contenu dans le Symbole de la Foi, c’est-à-dire :

« Je crois en un Dieu unique et Père tout puissant, qui a fait le Ciel et la terre et tout ce qui est visible et invisible et en Notre Seigneur Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu qui est né du Père avant tous les âges, Dieu né de Dieu, Vie née de la Vie, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré et non crée, consubstantiel au Père dont il a été fait. Qui pour nous les êtres humains et pour notre salut est descendu du ciel et a pris chair par le Saint Esprit de la vierge Marie et est devenu un être humain ; il a été crucifié pour nous sous Ponce Pilate, est mort et a été enseveli. Il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures et est monté aux cieux et est assis à la droite du Père et il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts et son règne n’aura pas de fin. Je crois aussi au saint Esprit le Seigneur et celui qui donne la vie, qui procède du Père et du Fils, qui, avec le Père et le Fils, est adoré et glorifié, qui a parlé aux prophètes. Et je crois en l’Église, une, sainte, Catholique et Apostolique. Je confesse un seul baptême pour le pardon des péchés et j’espère la résurrection des morts et la vie du monde à venir. Amen. »

Je crois aussi avec une foi ferme toutes les choses qui sont contenues dans la parole écrite de Dieu ou dans la tradition et qui ont été proposées par l’Église dans un jugement solennel, dans soit le magistère universel et ordinaire comme divinement révélé et qui doit être cru.

J’embrasse aussi fermement et je garde tout ce qui, collectivement ou individuellement, en ce qui concerne la doctrine de la foi et de la morale, est définitivement proposé par la même autorité.

J’adhère aussi avec une obéissance religieuse de la volonté et de la foi aux doctrines que, soit le pontife Romain, soit le collège des évêques, prononcent quand ils exercent le magistère authentique, même s’ils n’ont pas l’intention de les proclamer dans un acte définitif.

Le serment de fidélité à prononcer quand on entreprend d’assumer une charge au nom de l’Église.

Moi… en prenant cette charge, je promets de toujours garder la communion avec l’Église Catholique soit dans les paroles que je dirai soit dans les actes que je poserai.

Avec grande diligence et fidélité, j’accomplirai les tâches dont je tiens les devoirs que j’ai en ce qui concerne l’Église, soit l’église universelle ou une église particulière, dans laquelle j’aurai été appelé à exercer mon service selon les prescriptions de la loi.

Dans l’accomplissement de la tâche qui m’a été confiée au nom de l’église, je garderai intact le dépôt de la foi, je l’exercerai fidèlement et je le défendrai. J’éviterai toutes les doctrines contraires à ce dépôt.

Je suivrai la discipline commune à toute l’église et je promouvrai l’observance des lois ecclésiastiques, spécialement les lois qui sont contenues dans le code du droit canon. Avec une obéissance chrétienne, j’accomplirai ce que les pasteurs sacrés, en tant qu’authentiques docteurs de la foi et professeurs déclarent ou ce qu’ils disent avec les gouverneurs de l’église et je rendrai un service fidèle aux évêques diocésains afin que l’action apostolique, au nom de l’Église et mandatée par elle, sera remplie en toute communion avec elle.

Que Dieu et sa Sainte Bible que je touche maintenant de la main puissent m’y aider.

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