"Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils..." (Lc 15,18)"Ces paroles, au cours de la période du Carême, suscitent une émotion particulière, car il s'agit d'un temps au cours duquel la communauté ecclésiale est appelée à une profonde conversion. S'il est vrai que le péché ferme l'homme à Dieu, au contraire, la confession sincère des péchés ouvre à nouveau sa conscience à l'action régénératrice de sa grâce. En effet, l'homme ne retrouve pas l'amitié avec Dieu tant que ne jaillissent pas de ses lèvres et de son cœur les paroles: «Père, j'ai péché». Son effort est alors rendu fructueux par la rencontre de salut qui a lieu grâce à la mort et à la résurrection du Christ. C'est dans le mystère pascal, cœur de l'Eglise, que le pénitent reçoit en don le pardon des fautes et la joie de la renaissance à la vie immortelle." Audience générale du mercredi des cendres 1999 de Jean-Paul II
samedi, mars 18, 2006
Méditation du jour
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