Depuis le XVIIe siècle, le Patronage de Saint Joseph était célébré 17 jours après Pâques. Pie XII le remplaça par la fête de Saint Joseph travailleur, opportunément placée en même temps que la fête (laïque) du Travail.
« Joseph, de souche royale, uni en mariage avec la sublime et la plus sainte des femmes, et père putatif du Fils de Dieu, passe cependant sa vie dans le travail, et par son ouvrage et son art, il procure le nécessaire à la subsistance des siens. […] Le travail de l’ouvrier, loin d’être déshonorant, peut au contraire, quand la vertu y est associée, être hautement ennobli. » (Léon XIII, "Quamquam pluries" 1889)Jean-Paul II, lui aussi, honora cette fête de Saint Joseph travailleur, en datant son encyclique sur le travail ("Centisimus Annus" 1991) non pas du 15 mai comme "Rerum Novarum", mais du 1er mai,... et on comprend pourquoi !
N'oublions pas que l'Eglise fête plus particulièrement l'époux de Marie et le père de Notre Seigneur Jésus-Christ, le 19 mars (voir posts précédents : ici, et là, encore ici, puis là et enfin ici !).
2 commentaires:
Et une question : le 1er mai est-il également jour férié pour ces étudiants si particuliers que sont les séminaristes ??? ;-)
Fraternellement,
Zabou
Eh oui, nous n'avons pas cours, bien que beaucoup comme moi, sommes présents au séminaire pour avancer ou terminer nos devoirs en cours !
Par contre, nous aurons cours le 8 mai, et aussi, nous ferons le pont de l'Ascension, donc nous ne suivons pas toujours le calendrier républicain ...
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